Comment les anciens Chinois voyageaient-ils sans GPS

Le soleil indiquait l’est le matin,  le sud à midi. 

La nuit, les anciens Chinois traçaient une ligne entre Mérak et Dubhé, deux étoiles de la Grande Ourse. En prolongeant cette ligne cinq fois, ils trouvaient l’étoile polaire — le nord. En hiver, le baudrier d’Orion pointait vers le sud.

Deuxième méthode : le terrain. Les montagnes comme les Qinling, orientées est-ouest,

ou les fleuves stables comme le Yangtsé, servaient de repères naturels.

Troisième méthode : les infrastructures. Tours de signalisation, relais de poste, stèles, et portiques Païfang guidaient les voyageurs grâce à la signalisation, aux distances gravées et aux repères visuels.

Quatrième méthode : les cartes et outils. À partir de mesures au compas, les lettrés traçaient des cartes précises.

Le chariot pointant le sud

et la boussole amélioraient encore la navigation.

Et enfin : l’expérience. Les commerçants notaient les reliefs, les villageois transmettaient leurs connaissances oralement.

Même les fourmilières ou le feuillage des arbres donnaient des indices de direction.

Sans satellite, les anciens Chinois lisaient le monde avec une précision remarquable.