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Culture. Arcadio Huang, traducteur chinois de Louis XIV (2/2)

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En 1713, Charles-Louis de Secondat, baron de La Brède et de Montesquieu, connu simplement sous le nom de Montesquieu, fut présenté à Arcadio Huang et devint un visiteur assidu. Arcadio Huang a raconté que Montesquieu et lui s’étaient rencontrés à huit reprises et qu’il l’avait familiarisé avec la politique, l’économie, la culture, le droit, la religion et les coutumes de la Chine. La proximité intellectuelle des deux hommes a incité Montesquieu à respecter la culture chinoise et a influencé ses recherches sur la Chine.

Montesquieu résume son temps avec Arcadio Huang dans Geographica, tome II, intitulé Quelques remarques sur la Chine tirées des conversations que j’ai eues avec M. Hoange. En 1721, le livre intitulé Lettres persanes de Montesquieu est devenu un best seller immédiat. Il est entendu que le protagoniste Usbek dans le livre a été façonné par Arcadio Huang. Dans son livre L’Esprit des lois, Montesquieu a cité six fois ses conversations personnelles dans le cadre des dialogues.

Sous l’influence d’Arcadio Huang, Montesquieu a lu des livres tels que Le sage chinois Confucius. Arcadio Huang lui a également présenté le système d’examen impérial de la Chine. Montesquieu a estimé que ce système chinois favorisait l’amélioration de la qualité des fonctionnaires. Par la suite, le système d’examen impérial chinois fut élu par Montesquieu et devint la source originelle de la fonction publique française.

Arcadio Huang a également initié Montesquieu à l’étiquette folklorique chinoise. Montesquieu s’est rendu compte que l’étiquette confucéenne, avec la piété filiale comme noyau, était un gène culturel important pour la stabilité sociale chinoise. Le caractère moral des Chinoises était très élevé, car elles suivaient les « trois obédiences et les quatre vertus » depuis leur enfance. Montesquieu estimait donc que la qualité des femmes en Chine et dans les autres pays de l’Est était vraiment incroyable.

La « fièvre chinoise » populaire en France au XVIIIe siècle a fait d’Arcadio Huang un lettré et un érudit reconnu de son vivant. Plus tard, la France devint le centre européen de la sinologie et Arcadio Huang fut finalement reconnu pour sa contribution. À la fin du XVIIIe siècle, la révolution française a éclaté et a eu un impact important et destructeur sur la culture traditionnelle. La « fièvre chinoise » a donc commencé à faiblir.

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