Chaque année, dès que le froid revient, que les arbres finissent de perdre leurs feuilles et que la terre se met en repos pour plusieurs mois, c’est le signal de départ pour Shen Yun d’une toute nouvelle saison. Et c’est le moment pour moi de m’aventurer dans notre dortoir, à la recherche de ma valise pour la tournée.
Un jour, Confucius reçoit une nouvelle partition de son professeur de musique. Il se met à s’exercer, encore et encore, jusqu’à pouvoir la jouer les yeux fermés.
La dernière note du numéro d’ouverture résonne dans tout le théâtre. Des milliers de yeux sont fixés sur la scène alors que le rideau se ferme sur un tableau magnifique. Le public applaudit avec enthousiasme et attend avec impatience le nouveau moment d’enchantement qui va suivre.
Après tant d’années, je suis toujours émerveillée devant les belles créations de notre département de costumes. Chaque tissu, paillette, ceinture, boucle et dentelle est assemblé avec un soin méticuleux. Chaque costume est si détaillé que même les spectateurs au premier rang ne pourront en voir tous les détails...À moins qu’ils n’utilisent des jumelles, une pratique courante pour Shen Yun à Taiwan