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Culture. Le désir de l’humanité de cultiver et de s’élever au ciel

TENDANCE > Culture

 

La Dispute du Saint Sacrement, par Rafael, 1509-1510. (Image : Wikimedia / Commons)
 

PODCAST

Comment le désir de cultiver et de s’élever au ciel a toujours été l’un des désirs les plus profonds de l’humanité

Quand les gens mentionnent le mot « cultivation », on pense souvent à des « clichés » de mystérieuses pratiques orientales et à divers types de mysticisme liés à la philosophie orientale. En réalité, la cultivation signifie pratiquer l’introspection pour améliorer son caractère

Depuis des milliers d’années, la cultivation est pratiquée dans toutes les religions occidentales. En fait, il y a d’importantes collections d’art représentant les pratiques de cultivation nécessaires à l’un des buts les plus recherchés dans la vie : l’ascension au ciel, ainsi que celles d’innombrables miracles à travers le monde entier.

Le désir de s'élever exprimé dans la peinture religieuse

Ici, nous aimerions vous présenter une série de peintures historiques sur ce sujet.

Les exemples les plus cités dans les cultures occidentales se trouvent peut-être dans les images représentant l’époque où Jésus est descendu sur Terre pour prêcher ses enseignements.

La civilisation occidentale, à l’époque de Jésus-Christ, a dû surmonter de nombreux défis pour obtenir les enseignements justes que Jésus prêchait. Cela a nécessité la cultivation.

Pendant des centaines d’années, Jésus et ses disciples ont démontré aux êtres humains la grandeur de la cultivation et le royaume de la pensée que les gens pouvaient atteindre s’ils suivaient avec droiture les enseignements de Jésus.

Le Sermon de Jésus sur la montagne. Fresque de Franz Xaver Kirchebner dans l’église paroissiale St. Ulrich à Gröden-it, Ortisei construite à la fin du XVIIIe siècle. (Image : Wikimedia / Commons)

Pour mieux comprendre les peintures religieuses à travers l’histoire, passons en revue les messages qui ont montré que les générations suivantes sont devenues plus conscientes de la signification de chaque peinture.

Du point de vue chrétien, il y a une croyance profonde dans le fait que Dieu est notre créateur, ainsi que celui du monde qui nous entoure.

La Bible affirme que Dieu a créé Adam à partir de la boue, puis Ève à partir d’une de ses côtes. Il a ensuite créé le jardin d’Éden avec d’innombrables plantes, fleurs et animaux pour une vie harmonieuse avec les humains. Adam et Ève y vivaient heureux et sans péché.

La création d’Adam (1512) - Peinture de Michel-Ange au plafond de la chapelle Sixtine. (Image : Wikipedia)

Vivre dans le jardin d’Éden signifiait vivre aux côtés de Dieu, immergé dans sa vision et sa création. Adam et Eve font partie de son âme et de son corps. Leurs âmes sont pures.

Leur innocence et leur compassion sont maintenues par l’éducation quotidienne que leur confère Dieu, et l’abondance de justice dans leur âme. Pour atteindre le niveau d’illumination nécessaire pour vivre à ses côtés, il y a des exigences et des normes élevées de comportement et d’autodétermination, qui devraient être le propre de chaque être humain.

La boue et la poussière que Dieu a créées n’étaient pas de nature terrestre. C’était la boue du ciel, dans laquelle l’esprit et l’essence du monde étaient retenus.

Cependant, malgré le fait de vivre dans le monde paisible et heureux que Dieu avait créé pour eux, en un clin d’œil, la tentation a été tellement forte qu’Adam et Ève en ont oublié les enseignements divins et ont mangé le fruit de l’arbre interdit. Ensemble, ils ont choisi de commettre le péché, prouvant qu’ils n’étaient pas aussi innocents qu’ils étaient sensés l’être au commencement, quand Dieu les a créés. Leur nature avait changé, ils étaient devenus corruptibles.

Assurément, la nature dégénérée ne peut pas coexister avec Dieu et l’esprit divin, car le monde pieux est l’endroit le plus pur, sans aucune tentation triviale. Une fois que les êtres humains commettent des péchés, ils se condamnent à être punis pour leurs méfaits.

Adam et Ève au paradis (La chute), Ève donne à Adam le fruit défendu, par Lucas Cranach l'Ancien, 1533 (Photo : Wikimedia Commons)
Adam et Eve au paradis (La chute), Eve donne à Adam
le fruit défendu, par Lucas Cranach l’Ancien, 1533.
(Image: Wikimedia / Commons)
 

Les hommes et leurs descendants sont bannis du jardin d’Éden, et exilés sur Terre, sans le souvenir merveilleux de Dieu et du jardin d’Éden où ils ont vécu.

Après être tombés sur Terre, un endroit sale aux yeux des dieux, Adam et Ève ont alors vécu dans l’illusion, et commis des péchés. Leur nature innocente accordée par Dieu a disparu peu à peu. Leur innocence a fait place à la malveillance, forgée par des années de survie, de mensonges, de compétition et de vol, la méchanceté a altéré leur nature pure.

Le pardon et la compassion de Dieu

Quand les hommes font inévitablement face au danger d’être au bord du gouffre, à cause de leurs mauvaises pensées et actions, Dieu ressent à nouveau de la pitié pour eux et pense qu’ils pourront cultiver une meilleure façon d’être, et revenir à l’état merveilleux qu’ils sont capables d’atteindre par la grâce divine. Dieu suppose que les hommes sont dans l’illusion, une fois éveillés, ils pourraient être sauvés.

Il ouvre le royaume céleste pour que ceux qui croient puissent revenir à leur origine. Pour ceux qui ont la foi en Dieu, qui vivent selon ses enseignements et ont abandonné leurs mauvais désirs, la porte du ciel sera toujours ouverte.

Cela est, et a toujours été pour l’homme un besoin profondément enraciné, presque oublié, de vouloir retourner au ciel. On peut considérer cela comme un moyen d’échapper à la souffrance. La seule façon de retourner est par la cultivation. Les hommes doivent se purifier pour retourner à Dieu.

Le point tournant : l’humanité était à nouveau capable de cultivation

La dernière étape de la souffrance humaine avant que Dieu ne descende pour prêcher ses enseignements et sauver l’humanité...

Il y a plus de 2 000 ans, lors des nombreux pèlerinages à Bethléem, un enfant est né : il fut déposé dans une mangeoire. Dans le même temps, les anges répandirent la bonne nouvelle de la naissance de l’Enfant Jésus. Une curieuse étoile a ouvert la voie aux sages pour trouver le lieu de sa naissance.

Une prophétie avait prédit la naissance d’un enfant spécial, doté de la puissance du Seigneur, et venu pour prêcher la parole de Dieu aux hommes. Il était destiné à régner sur l’humanité et serait reconnu comme le Roi des Rois.

Nativité de Jésus, par Botticelli, 1473-1475. (Photo : Wikipedia)
Nativité de Jésus, par Botticelli, 1473-1475. (Image : Wikipedia)
 

Le Roi des Rois ne serait pas un roi destiné à s’asseoir sur un trône et à régner sur le peuple. Ce roi régnerait dans le cœur des gens et instruirait l’humanité. Il serait pour enseigner à l’humanité la vérité éternelle de l’illumination et des cieux - la patrie de l’humanité. Il serait aussi le Roi qui allait réveiller le cœur et l’esprit de centaines de millions d’âmes perdues. Le but de Jésus était de prêcher la Loi pour que l’humanité puisse retourner au ciel, et non de descendre sur Terre pour obtenir le pouvoir ou un trône.

Cependant, les démons sur Terre ont pris peur et ont essayé de renforcer leur pouvoir et leur influence. Ils craignaient l’effondrement éternel de leur empire et redoutaient que les Dieux ne prennent le pouvoir.

Le désir de l'humanité : retourner à sont origine

Quand la nouvelle de la sainte naissance parvint au roi Hérode le Grand, il se sentit menacé et craignit de perdre son pouvoir, cruel et avide comme il l’était. Il ordonna l’exécution de tous les garçons de moins de deux ans nés à Bethléem, afin d’empêcher l’arrivée du grand Roi dans le monde. (L’image du roi Hérode est souvent considérée comme le symbole de ceux qui sont étroits d’esprit et qui possèdent une âme maléfique. 300 ans plus tard, ce mal attaquait encore la foi éternelle, avec de douloureux désastres)

Le Christ à Gethsémani, par Heinrich Hofmann, 1886. (Photo : Wikimedia Commons)
Le Christ à Gethsémani, par Heinrich Hofmann, 1886. (Image : Wikimedia / Commons)
 

Ce fut le début de la vie missionnaire de Jésus dans le monde et cela marque le tournant de l’époque où l’humanité a été jugée capable d’être initiée à la cultivation céleste.

Jésus a choisi de descendre alors que la société était chaotique, mais que sa foi religieuse grandissait progressivement, et que les gens étaient prêts à recevoir la bonne nouvelle. Les gens étaient pris au piège de la profonde souffrance et du désespoir, sans foi à laquelle s’accrocher.

A ce moment précis, Dieu a compris le fervent désir pour l’humanité de retourner à son origine. En dépit des souffrances et des illusions, les gens arrivaient encore à avoir confiance en Jésus-Christ et étaient prêts à être sauvés. Dieu le Père a envoyé son fils unique sur la terre pour prêcher ses enseignements et pour sauver son peuple.
 

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